Gilbert Vogt – Œuvres
Gilbert Vogt entre en photographie à la fois par hasard et par la volonté de saisir le moment présent et de le partager avec ses amis. C’est pour faire des reportages de concerts qu’il abandonne un apprentissage à peine commencé quand il découvre le plaisir d’effectuer un reportage sur un concert et, surtout, d’en partager les images avec ses amis. Paradoxalement, c’est pour la même raison qu’il ne va pas au bout de sa formation de photographe. Avec son Leica, il se forme sur le tas, en photographiant. |
![]() © Association Gilbert Vogt |
![]() Gilbert Vogt, Inde, 1995 © Association Gilbert Vogt |
Gilbert Vogt aime aussi le contact des cultures, le grand large si l’on peut qualifier ces terres lointaines où il explore à la fois la misère humaine et ces étincelles d’humanité qui nous rendent proches les personnes qu’il croise et dont il nous transmet le témoignage. |
En 1994 déjà, Gilbert Vogt a l’audace et la chance de raconter le Valais en septante photographies dans le livre Le Valais en mouvement. La vigne y occupe une bonne place. Mieux que tout autre sujet, elle illustre cette tension entre la nature sauvage et la cultivée, la tradition et l’innovation, l’ancien et le moderne. Mais comme toujours chez Gilbert Vogt, elle est surtout là par les personnes qui s’en occupent. |
![]() Gilbert Vogt, Martigny, 1991 © Association Gilbert Vogt |
![]() Sion, 2018 © Association Gilbert Vogt |
Par l’entremise du peintre espagnol Angel Duarte, alors installé à Sion, il pénètre la scène artistique parisienne. Armé du « culot de ses vingt ans », Gilbert Vogt rencontre des personnalités comme les artistes Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle, César et les galeristes Iris Clert et Denise René qui le poussent à « s’ouvrir sur lui et sur le monde ». |