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Gilbert Vogt – Les autres mondes




© Association Gilbert Vogt


Gilbert Vogt aime aussi le contact des cultures, le grand large si l’on peut qualifier ces terres lointaines où il explore à la fois la misère humaine et ces étincelles d’humanité qui nous rendent proches les personnes qu’il croise et dont il nous transmet le témoignage.

Il faut l’avoir écouté commenter les images de son périple sur la surface de la pauvreté et de la dignité humaine : Sri Lanka, Afrique, Liban, Cuba.

1985 est une année décisive dans la carrière et dans la vie de Gilbert Vogt. C’est l’année où il s’embarque pour un road-trip Sion-Ouagadougou. Il amène du matériel à Banfora en camion, pour le compte d’une ONG. Cette expérience lui fait découvrir l’Afrique et le Sahara : « le grand vide », comme il dit. À la suite de ce voyage, il partira en Inde, d’où il reviendra avec une série de photographies qui seront publiées dans un magazine. Ces clichés retiennent l’attention de Terre des Hommes, qui le mandate pour des reportages aux quatre coins du monde, en Palestine, au Liban, en Équateur, au Pérou, en Tanzanie, au Togo, en Guinée, etc. Dans ces pays, il se « confronte pour la première fois de manière frontale aux inégalités et aux injustices ».

Dans son rapport à la photographie, Gilbert Vogt ne connaît pas de « frontières ». D’abord parce qu’il n’y a aucune distinction entre sa vie et la photo. En toute circonstance, le photographe observe le monde dans lequel il vit et l’interroge à travers son objectif. Ensuite, évidemment parce qu’il bourlingue depuis des décennies et qu’il a été témoin du processus de mondialisation et de ses effets : d’un point à un autre du globe, tout est lié dialectiquement, dans un rapport causal. Comme il l’affirme : « L’économie n’ayant pas de frontières, la photo n’en a pas non plus. Les problèmes qu’on voit ailleurs, on les retrouve chez soi. » Le photographe a suivi le développement d’une « gangrène » en constante expansion : la pauvreté et l’injustice. Où qu’il se trouve, il est toujours sensible aux personnes les plus exposées et fragiles, à celles et ceux « qui ne mangent pas à leur faim », aux mendiants, aux enfants, aux femmes qui ponctuent son travail.




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